Archives de catégorie : Conditions de travail

POUR LE POUVOIR D’ACHAT, L’EMPLOI, LES MISSIONS PUBLIQUES

MOBILISONS-NOUS LE 15 JUIN

Les organisations CGT, FSU, Solidaires et FA-FP de la Fonction publique se sont réunies le 27mai pour préparer la mobilisation du 15juin.
Alors que le gel de la valeur du point d’indice poursuivi presque sans interruption depuis plus de 10 ans entraîne des pertes de pouvoir d’achat considérables, que la question de la revalorisation des filières féminisées est plus que jamais d’actualité, la date du rendez-vous salarial que doit convoquer le ministère n’est toujours pas fixée.
À ce stade, la ministre continue de refuser de s’engager sur le dégel du point d’indice et sur le principe de mesures générales d’augmentation des salaires et pensions au bénéfice de l’ensemble des agent·es et retraité·es de la Fonction publique.
Cette situation est inacceptable, tout comme l’est la poursuite des réformes régressives en matière d’emploi public, de désorganisation des missions, d’allongement du temps de travail, de remise en cause des droits et garanties statutaires.
Alors que la Fonction publique démontre chaque jour son caractère indispensable, le gouvernement poursuit sur la voie de son affaiblissement et ne procède à aucune inflexion budgétaire du niveau nécessaire pour répondre pleinement aux besoins de la population.
La satisfaction de ces besoins appelle des services publics forts, des agents publics en nombre et bien rémunérés!
L’organisation de rassemblements et manifestations unitaires est d’ores et déjà engagée dans un grand nombre de départements. L’intersyndicale s’en félicite et appelle à faire grandir les démarches de construction de la mobilisation.

Un rassemblement convergent sera organisé à

BERCY LE 15JUIN DE 12H À 14H

L’intersyndicale tiendra une conférence de presse à caractère national le 14 juin.

Paris, le 3 juin 2021

communiqué

Encore plus déterminé à défendre et promouvoir l’enseignement professionnel public

Les 25 et 26 mars, c’est dans un contexte particulier que le SNUEP-FSU a tenu une première partie de son 7econgrès national. La situation sanitaire a nécessité l’organisation des premiers débats par visioconférence. Le renouvellement démocratique des instances a ainsi pu s’effectuer. Un second temps est prévu à la fin du mois de juin pour fixer les mandats du syndicat.

Devant l’absence de réelles mesures de protection pour les personnels et les élèves malgré un contexte sanitaire qui se dégrade encore, les congressistes dénoncent la gestion erratique de la crise sanitaire dans l’Éducation nationale et appellent les personnels à signer massivement la pétition pour l’accès au vaccin des personnels de l’Éducation nationale.

Pendant deux jours, les congressistes ont dénoncé avec force les attaques brutales menées par le ministère contre l’enseignement professionnel public et ses personnels. La transformation de la voie professionnelle conjuguée à la loi Pour la liberté de choisir son avenir professionnel fragilisent dangereusement les lycées professionnels, ses formations, ses diplômes,dégradant toujours plus les conditions de travail des personnels. C’est aussi l’avenir scolaire et professionnel des jeunes des milieux populaires qui est fortement mis à mal.

Alors que le gouvernement présente le développement de l’apprentissage comme l’alpha et l’oméga de la lutte contre le chômage des jeunes, le congrès réaffirme que ce système issu de l’ancien monde est en réalité inefficace,coûteux et discriminant, envers les filles notamment. Cette politique menée contre la voie professionnelle scolaire relève en réalité d’un recul historique dans la longue histoire de la formation émancipatrice des ouvrier·es et employé·es.

Réuni en congrès, le SNUEP-FSU réaffirme sa détermination à défendre la voie professionnelle initiale sous statut scolaire. Il exige également des aménagements urgents des examens et soutient les LP, SEP, SEGPA, ÉREA mobilisés contre les suppressions de postes. Il continuera, par ses propres actions mais aussi au sein de l’intersyndicale de la voie professionnelle à mener tous les combats nécessaires pour faire aboutir ses revendications.

COMMUNIQUE DE PRESSE

La DGRH l’avoue sans fard : la réforme de la formation permettra de recruter moins d’enseignant-es !

Ce que la FSU redoute et dénonce depuis des mois est confirmé : le Ministère s’apprête à recruter des étudiant-es sous contrat payé-es 660€ net pour assurer des missions d’enseignement dans les écoles, les collèges et les lycées, en lieu et place de fonctionnaires.
En réunion de concertation vendredi 19 mars, le DGRH a expliqué qu’il n’y avait nul besoin de reconduire le concours supplémentaire de recrutement des professeur-es des écoles dans l’académie de Versailles, étant donné l’arrivée à la rentrée prochaine des étudiant-es alternant-es en M2, que prévoit la réforme Blanquer de la formation.

C’est bien une politique d’économie de moyens qu’à travers cette réforme notre ministère met en œuvre sur le dos des étudiant-es, des professeur-es et des élèves. Ces contrats d’alternance ne sont pas des dispositifs de formation, comme pourraient l’être des stages, mais bien un levier de suppressions de postes.

La FSU demande le retrait de la réforme de la formation initiale, le soutien financier des étudiants qui se destinent à devenir enseignants ou CPE et l’ouverture de postes aux différents concours à hauteur des besoins, dans l’objectif d’une politique éducative ambitieuse.

Les Lilas, le 26 mars 2021

LE 4 FÉVRIER POUR L’EMPLOI, LES SALAIRES ET LE SERVICE PUBLIC

Pour un véritable plan d’urgence : la mobilisation doit continuer !

La mobilisation du 26 janvier dans l’Éducation, avec un personnel sur 3 en grève et des manifestations nombreuses, est importante au vu du contexte pandémique et révèle l’exaspération des personnels de l’Éducation Nationale et de l’enseignement agricole, quoi qu’en pense le Ministre.

Politique éducative aggravant les inégalités, décentralisation des infirmières, conditions de travail dégradées, revalorisation salariale quasiment inexistante sont dénoncées par les personnels. Le compte rendu des ateliers du Grenelle publié le 25 janvier conforte sans surprise les orientations du ministre qui vont à rebours d’une conception du métier enseignant permettant la démocratisation du système éducatif. C’est le retour de la rémunération au mérite, des modifications des obligations réglementaires de service et des missions, du projet de statut pour la direction d’école, de contrôle des personnels…

Certaines propositions (spots publicitaires par exemple) relèvent surtout d’artifices de communication en décalage complet avec les attentes de la profession. Enfin le vocabulaire managérial irrigue une bonne partie de ces comptes-rendu, comme un révélateur, un de plus, des projets ministériels pour nos métiers. Tout y passe pour redessiner le métier d’enseignant du XXI siècle.

En parallèle, les 400 millions d’euros, présentés comme une revalorisation historique par le ministre, se traduisent par l’exclusion de plus de 2/3 des enseignants et de l’ensemble des AED et AESH. Ce sera de plus un coup unique puisqu’il n’est pas question de mettre en place un plan- pluriannuel de revalorisation. La perte de pouvoir d’achat atteint des sommets (-17% depuis 2010) et l’attractivité des métiers décline irrémédiablement et engendre une crise de recrutement.

La FSU entend poursuivre la mobilisation des personnels pour un véritable plan d’urgence pour le service public d’éducation avec des moyens à la hauteur des besoins pour une école au service de la réussite de tous les élèves, une autre politique éducative et une revalorisation de l’ensemble des métiers et professions.

Dans ce contexte social où les inégalités se creusent comme le révèle le dernier rapport Oxfam, elle appelle les personnels à participer à la journée interprofessionnelle du 4 février sous les diverses modalités décidées localement : grèves, manifestations, actions diverses…

Les Lilas, le 28 janvier 2021

tract_unitaire_4_fevrier_2021

Texte intersyndical éducation sur la situation sanitaire

Lors de son point sanitaire, le Premier Ministre a déclaré que seule une situation dégradée « à l’extrême » justifierait une décision de fermeture des écoles et établissements scolaires. Les organisations syndicales partagent la préoccupation du maintien de l’ouverture des lieux scolaires. Elles alertent cependant sur la nécessité d’anticiper l’ensemble des scenarii. La mise en œuvre d’une protection renforcée doit être planifiée dès à présent. Le non-brassage des élèves, le fonctionnement des cantines, l’aération des salles, les tests à grande échelle, l’isolement des cas positifs et cas contact et l’aménagement des locaux doivent faire partie du plan préparé.

Le recrutement de personnels supplémentaires et pérennes doit être amplifié dès maintenant, à commencer par les candidats aux concours inscrits en liste complémentaire et par des emplois d’AED, pour permettre la mise en œuvre des protocoles, les fonctionnements en groupes, et les remplacements.

Par ailleurs, les personnels doivent être informés, notamment sur le maintien des organisations adaptées dans de nombreux lycées au-delà du 20 janvier.

En outre, des décisions rapides doivent être rendues sur l’organisation des examens pour ne pas laisser dans l’incertitude élèves et personnels. Nous demandons le report des épreuves du mois de mars.

Enfin, les organisations syndicales demandent des éclaircissements sur la politique vaccinale des personnels de l’Éducation Nationale qui ne pourra pas s’improviser au dernier moment.