COMMUNIQUE DE PRESSE

Attentat de Nice

La FSU exprime sa plus vive émotion après l’attentat qui a touché les niçois et les niçoises. La FSU condamne cet attentat. Elle présente ses condoléances aux familles et aux proches des victimes et assure de toute sa solidarité les habitant-es de Nice, une nouvelle fois touché-es par un acte de violence ignoble, après celui qui avait couté la vie à plus de quatre-vingts femmes, hommes et enfants le 14 juillet 2016. Cet acte peut, une fois de plus, mettre à mal la cohésion sociale de notre pays alors qu’en cette période difficile, il convient de s’attacher à faire vivre au quotidien les valeurs de la République. Face à l’horreur et l’atrocité, nous sommes plus que jamais déterminés à défendre, contre toutes les barbaries, la solidarité, la fraternité et la liberté, valeurs essentielles qui fondent le vivre-ensemble et la démocratie. Les Lilas, le 29 octobre 2020.

INFORMATION RENTREE DE NOVEMBRE ET CRISE SANITAIRE

Bonsoir à toutes et tous,

Ce matin, le ministère a rendu ses premiers arbitrages sur l’organisation de l’hommage à Samuel Paty le 2 novembre dans les établissements. Si les « temps dédiés » semblent décidés, beaucoup de points restent encore à préciser. De plus, la situation sanitaire s’aggravant, une réunion aura lieu vendredi matin au ministère.

Temps 1 : réunion d’équipes de 8h à 10h.

Le ministère a accédé à une de nos demandes : celle d’avoir un temps d’échange entre adultes. Nous avons demandé à ce que ce temps soit formalisé explicitement pour éviter des refus, « aménagements » locaux de la part d’équipes de direction trop zélées… Sur ce temps, nous avons exigé un discours clair de la part des directions sur la protection et le soutien de l’institution vis-à-vis des personnels. Mais nous revendiquons aussi qu’il ne soit pas uniquement dédié à de simples informations descendantes et aucunement à des injonctions. L’ensemble des personnels doivent pouvoir s’exprimer sur leurs besoins concernant cette journée du 2 novembre mais aussi sur l’avenir.

Les élèves seront donc accueillis à partir de 10h : nous avons réitéré la nécessité absolue de politiques concertées avec les collectivités territoriales notamment sur les transports scolaires.

Nous avons aussi exigé que la présence des personnels n’ayant pas cours le lundi matin ne soit pas obligatoire et que ce soit affiché clairement. Le ministère n’a pas répondu de façon nette, à voir vendredi matin. 

Temps 2 : accueil des classes de 10h à 11h00.

Le ministère propose d’organiser une séquence pédagogique sur les questions de liberté d’expression et de laïcité. Nous avons rappelé que nous refusons le caractère injonctif de ce temps comme celui des documents qui ne doivent pas être imposés. Le ministère accepte de ne pas rendre la séquence obligatoire, de laisser le choix aux enseignant·es de la mener seul ou en co-intervention ou de faire cours. Dès mercredi soir, des documents seront disponibles et proposés aux personnels qui décideraient de mettre en œuvre cette séquence. 

Temps 3 : recueillement à 11h00-11h30

Ce temps d’hommage aura lieu en même temps sur l’ensemble du territoire métropolitain. Sont prévues : la lecture de la lettre aux institutrices et instituteurs de Jean Jaurès puis la minute de silence. L’organisation de ce temps sera certainement percutée par le contexte sanitaire dégradé. Nous maintenons la nécessité d’une organisation collective de ce recueillement mais dans le respect de la santé de toutes et tous. Concernant la présence d’élu·es sur ce temps, nous avons exigé qu’elle se fasse sans prise de parole, sur la base de celles et ceux qui siègent en CA et avec l’accord du/de la chef·fe d’établissement. Pas de réponse claire pour le moment.

Point rapide sur la situation sanitaire

Des annonces générales seront faites demain par le 1erministre. À ce stade nous ne savons pas quels seront les choix opérés du point de vue des établissements scolaires. La réunion de vendredi matin apportera des précisions.

Si le choix est fait de laisser les lycées professionnels ouverts, nous porterons des exigences fortes en termes de protection des personnels et d’organisation pédagogique :

  • La liste des maladies exigeant le maintien à domicile des personnels vulnérables ou côtoyant des personnes vulnérables doit être largement étendue. Il est inconcevable de mettre en péril la santé des personnels. 
  • Un protocole sanitaire strict doit être appliqué avec les moyens en matériel suffisants pour le mettre en œuvre : gel, masque adapté, solution virucide pour les outils, les bureaux, les PC etc… Les aérations doivent être possibles.
  • Des aménagements d’effectifs doivent être envisagés pour accueillir les élèves : selon les salles, l’accueil ne devra pas excéder 15 élèves maximum.
  • Des aménagements des grilles horaires doivent s’appliquer : redonner aux disciplines le temps actuellement dédié au chef-d’œuvre, à la co-intervention et à l’accompagnement personnalisé. Ceci permettra de pallier une partie de la perte d’heures qu’impliqueront les dédoublements.
  • Dès vendredi, nous porterons la nécessité de reporter les PFMP et de prolonger la réduction du temps obligatoire telle que décidée en mai dernier. Les élèves ne doivent pas être pénalisés si les conditions sanitaires et économiques ne permettent pas l’accueil en entreprise.
  • Le SNUEP-FSU rappelle que ce qui est préconisé dans la FAQ PFMP, qui d’ailleurs contrevient à des textes réglementaires, n’a aucune valeur d’obligation. Ces propositions, comme celle de mettre les élèves en PFMP en télétravail, sont même dangereuses, dans bien des cas, du point de vue de la sécurité : quelles modalités en cas d’accident du travail ? qui en porterait la responsabilité ? quelles assurances sont nécessaires pour les familles ? D’autres le sont du point de vue de la santé : Comment imaginer, dans le contexte sanitaire récemment aggravé, organiser un brassage des élèves entre différents LP ?
  • Les personnels ne peuvent être obligés à hybrider leurs cours. Pour celles et ceux qui pourront rester en présentiel : aucune pression ne doit être exercée pour leur imposer, en plus, des cours à distance.

Pascal MICHELON Co secrétaire académique SNUEP-FSU

information-rentree-de-toussaint-2020

STAGE SYNDICAL SPÉCIAL STAGIAIRES PLP/MUTATION INTER-ACADÉMIQUE

Mardi 17 novembre à Grenoble


Ce stage se déroulera à la bourse du travail 32 avenue de l’Europe à GRENOBLE

Une journée pour échanger, prendre le temps de se renseigner, de faire le point sur votre année, vos droits, vos salaires, votre titularisation, votre mutation…

La section académique du SNUEP organise un stage à destination des enseignants PLP stagiaires à Grenoble et Chambéry.

Ce stage s est ouvert à tous, syndiqués ou non, et permettront de répondre à toutes vos questions sur votre année de stage. Ils sont construits sur le même modèle, vous pouvez donc choisir de vous rendre à celui qui convient le mieux à votre emploi du temps ou vos déplacements.

N’hésitez pas, la formation syndicale est un droit sur votre temps de travail (dans la limite de 12 journées de formation par an). Comme tous les droits elle ne s’use que s’y on ne s’en sert pas !

Attention, demande d’autorisation d’absence à faire un mois avant pour obtenir une autorisation d’absence de droit, donc avant le 17 octobre
(modèle en pièce jointe).

Même si vous êtes à l’INSPE, la demande est à déposer auprès de votre chef d’établissement, l’INSPE n’a aucun regard sur cette demande.

Pensez à signaler votre présence à cette adresse mail afin de préparer le nombre de documents nécessaire.

Les collègues syndiqué.es seront remboursé.es de leurs frais de déplacement ( cela peut se faire le jour du stage ) .

PÉRIODE DE FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL, SUIVI DES ÉLÈVES

Le suivi des élèves par les enseignant·es pendant les PFMP est réglementé par nos statuts. Cela fait partie des
obligations de service mais attention aux dérives et abus de nos hiérarchies !

Certaines directions tentent d’imposer aux enseignant-es du travail supplémentaire sans contrepartie financière au mépris des textes en vigueur. Certaines exigent le départ différé en PFMP des élèves d’une même classes quand d’autres tentent d’imposer de maintenir l’emploi du temps des personnels devant les élèves sans stage et d’effectuer les visites pour les autres. Ces pratiques risquent d’être d’autant plus fréquentes que la crise sanitaire et économique complique la recherche de PFMP pour les élèves. Le SNUEP-FSU rappelle que le suivi des PFMP est cadré par des textes réglementaires notamment par notre statut de PLP.

Défendre ses conditions de travail, c’est faire respecter ses droits donc les textes réglementaires.

pfmp-et-suivi-des-eleves_2020

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