31 mars : journée nationale de grève

Des manifestations, actions sans précédent ont eu lieu ce 8 mars journée internationale des droits des femmes. Elles ont exprimé le refus des violences faites aux femmes. Elles marquent la détermination à exiger l’égalité et cette année tout particulièrement à faire tomber ce système de retraite par point qui pénalisera particulièrement les femmes.

Les organisations syndicales et de jeunesse CGT, FO, FSU, Solidaires UNEF, UNL, MNL, FIDL appellent dans la continuité de cette dynamiques et de celle de ce mouvement social inédit entamé le 5 décembres à poursuivre les mobilisations locales et sectorielles partout sur le territoire.

Elles tendront la « vraie conférence » sur le système de retraites le 24 mars prochain alors qu’une majorité de la population reste opposée à cette réforme et que le gouvernement s’enfonce dans le déni de cette réalité.

L’intersyndicale appelle à faire du 31 mars une journée nationale de grève. Elle appelle ce jour-là les travailleuses et travailleurs à une journée de grève interprofessionnelle et à organiser partout des actions (rassemblements blocages occupations… et manifestations. Elle appelle les jeunes à se mobiliser sur leurs lieux d’études a organiser des actons locales et à participer massivement aux manifestations. L’intersyndicale appelle d’ores et déjà à l’organisation d’assemblées générales dans tous les secteurs professionnels et lieux d’études où les salarié-es et les jeunes débattront des modalités d’actions à mettre en œuvre.

Le 31 mars et ses suites doivent être un nouveau message fort envoyé au gouvernement et au patronat.

La bataille des retraites est loin d’être terminée et l’intersyndicale construira les suites jusqu’au retrait du projet.

Paris le 11 mars 2020

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Une seule réponse s’impose, la mobilisation !

Les organisations syndicales de salarié·e·s et de jeunesse (CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, UNL) ont pris acte de l’annonce par le Premier ministre samedi dernier en fin d’après-midi d’utiliser l’article 49-3.

Cette procédure gouvernementale permet de faire passer sans vote à l’Assemblée Nationale le projet de loi portant sur le système de retraites par points.

Cela démontre l’impuissance du gouvernement à répondre aux interrogations sérieuses et légitimes des parlementaires à propos de ce projet incomplet, très approximatif aux multiples inconnues.

C’est une nouvelle preuve, si celle-ci était nécessaire, que le gouvernement refuse le débat et veut faire passer en force ce projet de régression sociale minoritaire dans l’opinion publique.

Deux motions de censure sont désormais déposées, et imposent au gouvernement de s’expliquer par un discours de politique générale.

Les organisations réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de créer de nouveaux droits pour les salarié·e·s, privé·e·s d’emploi, étudiant·e·s, lycéen·e·s, retraité·e·s.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à poursuivre les actions sans relâche, sous toutes les formes décidées localement.

Elles appellent à multiplier partout localement des rassemblements dès lundi 2 mars, et à organiser des manifestations devant les préfectures et sous-préfectures le mardi 3 mars, y compris par le recours à la grève, au moment de ce passage en force au parlement, afin de signifier massivement avec force le rejet de ce texte.

Les mobilisations massives très importantes initiées depuis le 5 décembre n’ont pas été entendues par ce gouvernement mais le poussent à la faute.

Elles poursuivent et amplifient, dans ce cadre, la construction d’une grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays mardi 31 mars pour mettre en échec ce projet de loi ainsi que les suites si nécessaire.

Montreuil le 2 mars 2020

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